Formulaire, Mondoblog et Poésie

26 octobre 2013

Formulaire, Mondoblog et Poésie

Aujourd’hui, je partage avec vous le poème qui me vaut d’être en votre compagnie. Oui, j’ai bien dit poème. Au lieu d’un article, j’ai proposé un poème. Les articles c’est pas trop mon dada, mais, avec Mondoblog, il va falloir que je m’y m…ette ou que je prenne la poudre d’escamp…ette. Qu’est-ce que je disais ? Ça me reprend !

Je suis devenu mondoblogueur par hasard, à cause de ma sale et vieille habitude qui consiste à remplir tout ce qui me tombe sous la main. Donc, un jour du mois d’août dernier, je naviguais, ou plutôt, je surfais sur la grande toile qu’est Internet et, à un détour, paf … formulaire et questionnaire. Qui dit questionnaire dit questions à répondre. J’adore ça. J’avoue même que c’était un peu long. Soudain, (je ne sais plus comment c’était libellé) mais ça disait, en substance, veuillez soumettre un article. Zut, j’ai perdu mon temps, e me dis. Les articles c’est pas ma tasse de thé (mais ça je l’ai déjà dit). Alors, surtout pour faire plaisir au monsieur( ou à la dame) qui s’est décarcassé pour pondre ce formulaire, je me suis souvenu de mes poèmes qui sommeillaient dans un lointain, reculé et poussiéreux tiroir. Un clic droit, un copier-coller et le tour est joué. Deux mois et un mail plus tard, me voilà Mondoblogueur. Un nouveau défi à relever. Une bonne raison de raviver la flamme de l’écriture. Si j’arrive à vaincre ma paresse proverbiale et mon désamour des articles (lisez la presse de mon pays et vous saurez pourquoi).

Enfin.  Assez parloté. Trêve de bla-bla. Place au poème.

 

 

La Muse et le Poète

 

Quand un poète, un beau jour, s’empare de la Plume,

Le Rêve commence tel un feu qui s’allume ;

Les vers s’accumulent, venus de nulle part,

Présents d’une muse discrète : un beau départ !

 

Le novice, à son art, s’exerce et s’habitue,

Et, de simple rimeur qui aux vers s’évertue,

Passe au second degré et, maître devenu,

Parle de poétique, d’art et de revenus.

 

Mais un jour, la Muse s’éclipse, sans crier gare,

A l’Hélicon retourne et à jamais s’égare ;

Hâbleur, notre poète s’échine à composer,

Mais Pégase, envolé,  loin de là s’est posé.

 

Et comme auparavant, le revoilà qui trime,

Hélas ! des jours durant pour trouver une rime,

Un mois pour un sonnet – A quand donc le recueil ? –

Bah ! un seul – posthume – flatterait son orgueil.

 

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Commentaires

Odilon236
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Très drôle! En plus le poème est beau. Du courage pour la suite.

Khadim
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Merci odilon on en aura besoin

awa
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c est un beau poeme

Khadim
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Merci awa